Sur cette figurine, la hache est un élément essentiel. Elle prend une grande importance autant par son aspect graphique, que par sa taille. Il convient donc de la traiter correctement, ou tout du moins avec la même attention que le reste de la pièce.
La figurine ayant été sous-couchée en blanc, c’est sur cette base que je vais travailler.
Je passe une couche de base de Bolgtun Metal GW avec une très légère touche de noir.
Il va ensuite s’agir de poser des contrastes sur cette base. Mes lumières sont montées avec du Mithril Silver GW puis du Chrome Prince August. Mes ombres sont descendues avec un mélange d’encre noire et d’encre de chine noire. Le placement des contrastes se fait selon le principe du NMM. Pour toute zone claire, la zone adjacente sera sombre, et inversement.
Allez on y va !
Une fois ce travail effectué, c’est maintenant que tout va se jouer. Il va falloir colorer, et rendre ce métal brut bien plus torturé qu’il ne l’est.
Je commence donc par rajouter des tons de verts/verts jaunes dans les zones intermédiaires de mon dégradé, le tout en lavis successifs. Puis j’effectue un effet d’oxydation dans les zones « trouées » de la hache. Il s’agit d’une base de bleu turquoise, éclaircie avec un mélange d’Ivoire PA et d’encre Turquoise P3.
Je continue la coloration. Cette fois je rajoute des bruns, des oranges, et des bruns orangés. Je les place vers les ombres. Entre les zones vertes et les ombres pures du métal.
Je peaufine mes dégradés, afin d’atténuer les transitions. Le but est au final d’avoir un résultat irréprochable.
Je termine en corrigeant les valeurs et l’intensité de certaines zones. En éteignant ou ravivant certaines teintes. Les derniers points de lumière en Chrome PA sont également posés.
Et voilà !
Et voici notre hache terminée. Tout comme notre Seigneur de Nurgle. Le résultat final joue entre des contrastes de lumières, de couleurs mais aussi de matité, de brillance et de satiné. Sur la photo finale les verts sont éteins, la faute m’en revient, je ne suis pas un photographe des plus brillants.
L’intérêt d’avoir user de verts et de bruns, hormis le fait qu’ils collent au sujet d’un Seigneur de Nurgle, sont aussi qu’ils se marient parfaitement l’un avec l’autre. Les touches de bleus, en plus de rappeler l’oxydation, et donc la décrépitude, finissent d’intégrer la hache avec le personnage. Le bleu utilisé pour l’oxydation étant un rappel du bleu usé pour la peinture de la langue et des boyaux.
On obtient donc un tout uni, coloré, et riche. En espérant vous avoir été utile !
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